Le célèbre prêcheur sénégalais, Oustaz Oumar Sall, se trouve actuellement au centre d’une controverse majeure après avoir été arrêté et placé en garde à vue par la Division spéciale de cybersécurité de la police nationale. Les charges qui pèsent contre lui incluent le dénigrement de pratiques cultuelles de la confrérie des tidianes, en particulier la Wazifa et l’Hadaratoul Jummah ses déclarations polémique qui ont menée a l’arrestation de Oustaz Oumar Sall
Selon les rapports, le Collectif international des talibés Cheikh aurait déposé une plainte contre Oustaz Oumar Sall, l’accusant de diffamation, d’insulte via un système informatique envers un groupe religieux spécifique, et de provocation d’actes d’intolérance entre des personnes de sectes religieuses différentes.
L’enquête sur cette affaire a été confiée au commissaire Aly Kandé, responsable de la Division spéciale de cybersécurité. Après avoir été convoqué pour un interrogatoire, Oustaz Oumar Sall aurait été placé en garde à vue.
Causes de l’arrestation de Oustaz Oumar Sall
Les déclarations controversées à l’origine de ces accusations ont été faites par Oustaz Oumar Sall, critiquant certaines pratiques de la confrérie tidiane. Il aurait affirmé que le Prophète n’avait jamais enseigné à scander le nom d’Allah à la fin de la prière, faisant référence à la Wazifa et à l’Hadaratoul Jummah, des pratiques spécifiques à cette confrérie.
Face à la pression des plaintes et pour apaiser les tensions, Oustaz Oumar Sall aurait présenté des excuses aux tidianes. Cependant, il aurait également souligné qu’il n’avait cité personne spécifique dans ses remarques et qu’il avait simplement exprimé l’opinion que le Prophète Mohammad n’avait enseigné à personne à scander le nom d’Allah après la prière.
Cette affaire a suscité des réactions diverses au sein de la communauté religieuse et de la société sénégalaise dans son ensemble. Les autorités judiciaires examineront attentivement les éléments de l’enquête avant de prendre des décisions quant aux suites à donner à cette affaire qui soulève des questions importantes sur la liberté d’expression et les limites du discours religieux dans l’espace public.
